Un travail pas toujours simple
Afin d’améliorer la qualité du vie à Bomel, le CQ observe, écoute, analyse et porte les préoccupations des habitants. Mais ce mode de participation à la vie publique n’est pas aussi simple qu’il peut paraître.
Tout d’abord, il s’agit de dépasser le réflexe de défense d’intérêts individualistes. Le CQ développe au contraire une vision sociale et collective. Loin d’une approche de type « Nimby » (Not In My Back Yard – Surtout pas chez moi), c’est l’intérêt commun qui est son fil conducteur.
Le travail est exigeant aussi parce que les interlocuteurs doivent être correctement identifiés. Ils ne sont pas nécessairement ceux auxquels on pense directement.
Il est encore exigeant parce que les objectifs doivent être définis avec précision pour pouvoir envisager d’y apporter des solutions concrètes. Transposer les demandes ou les plaintes des habitants n’est pas un exercice facile, l’unanimité n’étant pas toujours présente.
Enfin, ce mode d’action est exigeant car il implique de tenir dans la durée. Imagine-t-on qu’il faille plus de deux ans pour poser un signal routier par ailleurs décidé ? Ou près de cinq années pour réparer un garde-corps démoli par un accident de la route ? Et on en passe. Par rapport à celui des activités privées ou professionnelles, le temps des institutions publiques paraît souvent d’une lenteur géologique.
Et puis, il y a hélas les comportements de chacun et de chacune. Ils ne sont pas toujours absents de distraction, de négligence voire d’incivilité. Et là on touche à la question particulièrement sensible de l’éducation.